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À l’ère de l’hyper-connexion, où nos écrans nous influencent, nous dictent quoi regarder, quoi penser, quoi aimer, prenons un instant pour faire pause. Et si nous osions voir autrement ?

La prison dorée du numérique

Chaque jour, nous naviguons dans un océan d’informations.

Netflix nous suggère quoi regarder, Instagram décide ce qui mérite notre attention, les algorithmes prédisent nos désirs, l’intelligence artificielle optimise nos décisions, les réseaux sociaux filtrent notre vision du monde.

Petit à petit, sans même nous en apercevoir, notre regard sur le monde se rétrécit. Nous devenons spectateurs de notre propre vie. Nous ne perdons de vue qui nous sommes. Nos repères explosent. On questionne le sens.

Comme dans l’allégorie de la caverne de Platon, nous prenons les ombres avec la réalité. La différence, c’est que nos chaînes sont dorées, nos écrans en haute définition, et notre servitude volontaire. Peu à peu, nous abandonnons notre jugement, notre créativité et notre libre arbitre à des systèmes qui nous promettent confort et sécurité.

L’art nous réveille

C’est précisément ici que l’art, peut jouer un rôle crucial : l’art, comme une douce secousse, vient nous réveiller de cette torpeur numérique.

Une photographie qui nous arrête, une image qui nous touche, un cadrage qui nous surprend… Ces moments précieux nous rappellent que nous sommes capables de voir par nous-mêmes, de ressentir, de nous émerveiller.

L’art authentique ne cherche pas à convaincre ou à imposer une vision, mais à créer des fissures dans nos certitudes, à ouvrir des espaces de questionnement.

Retrouver son regard d’enfant

La photographie, par exemple, peut nous réapprendre à voir avec des yeux neufs. Non pas à travers le filtre des likes et des algorithmes de recommandation, mais à travers un regard conscient, personnel, ancré dans le réel

Chaque image devient alors une invitation à questionner notre rapport au monde, à retrouver cette capacité d’émerveillement que nous avions enfant, quand chaque détail du monde était source de fascination. La photographie notamment nous invite à :

– Ralentir et observer vraiment

– Ressentir avant de juger

– Découvrir la beauté dans l’ordinaire

– Écouter nos émotions face à ce que nous voyons

L’émerveillement comme force de vie

Dans un monde qui peut sembler dur et chaotique, cultiver l’émerveillement pourrait sembler naïf. Pourtant, je crois profondément que c’est peut-être un acte de résistance puissant que ce choisir de rester sensible, de garder son cœur ouvert – être vivant.

S’émerveiller, c’est refuser la normalisation de l’extraordinaire, c’est maintenir vivante notre capacité d’étonnement et donc de questionnement.

L’art nous rappelle que la beauté est partout – dans un rayon de lumière, un sourire échangé, une ombre sur un mur.

Un nouveau dialogue avec le monde

Il ne s’agit pas de rejeter la technologie ni de nier ses apports, mais de repenser notre relation avec elle, tout comme avec nous-mêmes. C’est retrouver notre liberté de choix, notre capacité à voir et à ressentir par nous-mêmes.

L’art nous guide sur ce chemin, nous invitant à un dialogue plus riche avec le monde qui nous entoure.

–  Quelle place donnons-nous à nos sensations ?

–  Comment exprimons nous notre intuition ?

–  Que voyons-nous vraiment ?

–  À travers quels filtres regardons-nous ?

– Comment encourageons-nous notre créativité naturelle ?

– Quelle est notre part de liberté dans cette perception ?

Une invitation au voyage

Plutôt que de subir la technologie ou de la rejeter complètement, une voie intermédiaire s’offre à nous : celle de rester pleinement humains, avec nos contradictions et nos mystères. En naviguant entre le visible et l’invisible, le connu et l’inconnu, nous pouvons retrouver notre liberté essentielle : celle de choisir, en conscience, notre façon d’être au monde.

Comme le dit Roland Gori,  psychanalyste et universitaire français :

« L’art est ce qui nous permet de résister à l’automatisation de la pensée et du comportement. Il est ce qui maintient vivante notre capacité d’étonnement, notre singularité. Dans un monde qui tend à tout standardiser, l’art reste le gardien de notre humanité, de notre capacité à créer du sens et de la beauté. »

La vraie révolution n’est peut-être pas technologique, mais dans notre capacité à questionner, et continuer à s’émerveiller.  C’est une invitation à reprendre la maîtrise de notre regard sur le monde, à retrouver notre liberté de penser, de ressentir, d’être. Un voyage vers soi, où chaque pas nous rapproche de notre essence profonde.

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